Vous êtes concerné par une annulation de vol, un retard important suite au séisme ou au tsunami? Le Règlement européen n°261/2004 prévoit une protection pour les passagers.
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Le tsunami déclenché le 30 juillet 2025 par un puissant séisme au large de la péninsule du Kamtchatka a provoqué d’importantes perturbations dans le trafic aérien à travers le bassin Pacifique. Les alertes lancées dans plusieurs pays insulaires ont contraint les autorités à fermer temporairement plusieurs aéroports stratégiques, notamment ceux de Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Fidji et Hawaï.
Ces fermetures, combinées à des mesures de sécurité renforcées, ont entraîné des annulations massives, des retards prolongés et une réorganisation des programmes de vol, affectant particulièrement les liaisons inter-îles et les vols internationaux reliant le Pacifique au reste du monde. Les infrastructures aéroportuaires situées en zones côtières ont été placées en état d’alerte maximale, avec une vigilance accrue pour prévenir tout risque lié à une éventuelle montée des eaux.
Les compagnies aériennes collaborent étroitement avec les autorités locales et les contrôleurs aériens afin de sécuriser les opérations et d’informer les passagers sur les conditions de voyage. Les voyageurs sont invités à suivre de près les mises à jour et à anticiper des délais supplémentaires dans leurs déplacements.
Un tsunami, avec des vagues pouvant atteindre jusqu’à 4 mètres de haut, doit s’abattre sur des territoires du Pacifique, dont les îles de la Polynésie française.
Cette information est essentielle à l’heure de déterminer le champ d’application du Règlement européen 261/2004 qui rappelons le est le suivant :
Le règlement s’applique aux passagers au départ d’un aéroport situé sur le territoire d’un État membre de l’Union européenne.
Le règlement s’applique également aux passagers à destination d’un aéroport situé sur le territoire d’un État membre de l’Union européenne, à condition que la compagnie opérant le vol soit une compagnie communautaire.
L’annulation d’un vol au départ d’un aéroport de impacté par le séisme n’ouvrira donc droit à l’assistance prévue par le règlement que si l'aéroport de destination se situe dans l'Union européenne et si la compagnie aérienne est communautaire.
Si votre vol a été annulé par la compagnie aérienne, l’article 8 du règlement prévoit que celle-ci doit vous proposer :
Un remboursement de votre billet, ou
Un réacheminement vers votre destination finale.
Il est important de souligner que c’est à vous de choisir l’option qui vous convient le mieux, et non à la compagnie de vous l’imposer. Par conséquent, si votre vol est annulé et que la compagnie vous propose un autre vol qui ne vous convient pas, vous avez le droit de demander le remboursement des billets non utilisés au lieu d’accepter le vol de réacheminement.
De plus, si votre vol a été dérouté vers un autre aéroport, la compagnie est tenue de vous proposer un réacheminement vers l’aéroport d’arrivée initialement prévu, souvent par autocar. Si la compagnie ne vous propose aucun réacheminement vers l’aéroport initialement prévu, elle doit néanmoins vous rembourser les frais supplémentaires engagés par la nécessité d’un transport supplémentaire pour rejoindre votre destination (par exemple votre lieu d’hébergement).
En cas d’annulation de votre vol, la compagnie aérienne est tenue de vous fournir une assistance, prévue à l’article 9 du règlement européen. Cette assistance prend en compte :
Les frais de restauration et de rafraîchissement,
Les frais d’hébergement lorsque le vol de réacheminement a lieu au moins le lendemain du vol annulé,
Les frais de transport entre le lieu d’hébergement et l’aéroport,
Deux appels téléphoniques.
Nous vous invitons à conserver précieusement toutes vos factures afin de pouvoir en demander le remboursement à la compagnie.
L’article 7 du règlement dispose qu’une indemnisation peut être accordée pour un vol annulé, variant entre 250 et 600 € en fonction de la distance du vol.
Cependant, les compagnies aériennes ne sont pas tenues d'indemniser les passagers si elles peuvent prouver qu'une "circonstance extraordinaire", échappant à leur contrôle, a causé l'annulation.
En l’occurrence, le séisme comme le tsunami sont des événements externes à la compagnie aérienne lui permettant de s’exonérer de son obligation d'indemnisation.
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